Possible cas de coronavirus à l’hôpital de Rouen

Une personne suspectée d’être porteuse du coronavirus a été prise en charge à Rouen, a confirmé l’Agence régionale de santé, alors que trois cas ont été repérés jusqu’ici en France.
Sputnik

À Rouen, une équipe du SAMU du CHU a pris en charge, lundi 27 janvier, un individu qui pourrait être porteur du coronavirus. Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a corrigé son évaluation de la menace liée au virus, la qualifiant d'«élevée» à l'international et non plus de «modérée» comme elle l'avait écrit jusqu'à présent en raison d'une «erreur de formulation».

L’économie chinoise commence elle aussi à souffrir à cause du coronavirus
Les médecins, portant combinaisons et masques, sont arrivés en fin de matinée pour transférer la personne, qui serait un homme, à l’hôpital. Le patient a été placé en quarantaine, indique Paris-Normandie. Les examens infectiologiques devraient suivre.

Les informations ont été confirmées par l’Agence régionale de santé (ARS).

Paris et Bordeaux

Deux personnes ont été infectées jusqu’à présent à Paris et une autre à Bordeaux. Toutes étaient récemment arrivées de Chine et avaient séjourné à Wuhan, la grande ville où cette nouvelle infection est apparue en décembre.

Le patient de 48 ans qui est hospitalisé depuis jeudi 23 janvier à Bordeaux se trouve dans un état «stable et rassurant», a indiqué lundi l'équipe médicale du CHU. Ceux de Paris «vont bien», selon les médecins.

Rapatriement

En Chine, au moins 80 personnes sont mortes après avoir été infectées. Les autorités de la ville de Pékin ont fait état lundi 27 janvier d'un premier décès dans la capitale, celui d'une personne ayant contracté le nouveau coronavirus.

Pour l'heure, 13 pays et territoires ont annoncé des cas de contamination par le coronavirus depuis sa propagation en décembre à partir de la ville chinoise de Wuhan.

Un rapatriement direct par voie aérienne des ressortissants français de Wuhan devrait être organisé, avec l'accord des autorités chinoises, sur l’ordre du Premier ministre, Christophe Castaner. Ils seront transférés dans un lieu d'accueil où ils resteront en observation pendant 14 jours.

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