Macron salue le rôle des «soldats de la brave Armée rouge» dans la libération du camp d’Auschwitz

Intervenant au mémorial de la Shoah à l’occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, Emmanuel Macron a évoqué le rôle des troupes soviétiques.
Sputnik

Le Président de la République a prononcé un discours au mémorial de la Shoah à Paris à l’occasion du 75e anniversaire de la libération des camps de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Dans son discours, il a rappelé le rôle de l’armée soviétique.

«Lorsque le 27 janvier 1945 les soldats de la brave Armée rouge découvrirent une plaine de Pologne battue par les vents, hérissée de barrages de barbelés d’où s’échappaient des râles d’agonie de 7.000 spectres, ces soldats …ne savaient pas encore qu’ils venaient de pénétrer avec la plus grande force dans ce qui était le plus grand charnier de l’Histoire, qu’ils marchaient sur les cendres d’un million cent mille morts», a-t-il relevé.

M.Macron a rappelé que «parmi les morts de la Shoah 75.568 étaient français».

Antisémitisme, rhétorique agressive: «Aujourd’hui, c’est du déjà-vu pour les anciens prisonniers d'Auschwitz»
Il a signalé que la Shoah «nous dicte un impératif catégorique: le souvenir de l’horreur ne doit pas s’estomper, la Shoah ne doit pas se cicatriser, elle doit rester une plaie vive au flanc de l’humanité».

L’antisémitisme, un danger toujours d’actualité

Dans son discours il a mis en garde contre le danger que représente l’antisémitisme qui relève la tête en Europe.

«Cet antisémitisme qui revient n’est pas le problème des juifs, c’est notre problème à tous», a-t-il déclaré.

Le chef de l’État a assuré que l’antisémitisme et le racisme seraient traqués sous toutes leurs formes.

«Notre vigilance doit sans cesse être éclairée par notre mémoire. Scruter la haine dans notre passé pour mieux la déceler dans notre présent», a-t-il proclamé.
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