Alors que l’épidémie de coronavirus a été largement couverte par les médias durant le mois de janvier, le jeu vidéo Plague Inc. a vu ses ventes sur ordinateur bondir de 135% durant cette même période, comme l’indiquent les statistiques de Steam, une plateforme de distribution de contenu principalement vidéoludique. La version mobile du jeu a également fait son retour dans les tendances du Google Play Store.
Dans le même temps, l’éditeur Ndemic Creations a publié un communiqué après avoir reçu de nombreux messages concernant l’épidémie. Les créateurs ont admis que le jeu, sorti il y a huit ans, regagne en popularité à chaque fois qu’une épidémie se déclare dans le monde.
À cause d’un nombre trop important de connexions, le site de l’éditeur a planté vendredi 24 janvier. Le communiqué rappelle que le jeu, bien que se voulant réaliste, ne prétend pas se baser sur des données scientifiques. Les développeurs de Plague Inc. ont appelé les joueurs à se diriger vers des sources plus sérieuses, comme l’OMS, pour obtenir des informations sur le coronavirus.
Quel est le but du jeu dans Plague Inc.?
Plague Inc. et sa suite Plague Inc. Evolved, respectivement sortis en 2012 et 2015, consistent à créer une maladie infectieuse capable d’annihiler l’humanité. La maladie est au départ bégnine et n’infecte qu’une seule personne. Le joueur doit récolter des points ADN pour la faire évoluer, la rendant plus infectieuse et plus mortelle. Il doit ensuite lutter contre les organismes de santé du monde entier qui tentent de développer un vaccin. Le jeu est disponible sur smartphone, PC et consoles.
Le bilan des victimes s’alourdit
Le nombre de victimes du coronavirus a grimpé à 80 morts, selon le dernier bilan du lundi 27 janvier. 2.744 personnes porteuses de la maladie ont été recensées. Dans la province de Hubei, où l’épidémie s’est déclarée dans la capitale Wuhan, près de 56 millions de personnes sont isolées du reste du monde.
Les autorités chinoises ont par ailleurs prolongé les congés du Nouvel an lunaire pour réduire au maximum l’utilisation des transports. Le nombre de cas enregistrés en dehors du pays reste très limité. En France, trois malades sont toujours traités à Paris et à Bordeaux.