Après quelques jours de négociations avec les autorités chinoises, Washington a annoncé le 26 janvier l'évacuation de son personnel diplomatique et d'autres ressortissants américains bloqués à Wuhan, épicentre de l'épidémie de pneumonie virale dans le centre de la Chine.
Washington organise un vol direct de Wuhan à San Francisco mardi 28 janvier, a annoncé le département d'État dans un communiqué.
Quant aux ressortissants français, l’Hexagone envisage une évacuation par autocar coordonnée avec les autorités chinoises, a annoncé vendredi le Quai d'Orsay. La date de ce transfert n'a pas été précisée.
Le Japon a également annoncé vouloir rapatrier ses ressortissants, tandis que l’Australie envisage de même cette option.
La situation dans la ville
Depuis vendredi, plus aucun train, avion et voiture ne peut quitter la ville afin de circonscrire l’épidémie.
Toutefois, elle ne cesse de prendre de l’ampleur: déjà plus de 2.000 cas recensés selon le dernier bilan en date. Les autorités ont verrouillé la ville et ses alentours, confinant ainsi plus 56 millions de personnes.
Deux hôpitaux en deux semaines
Des dizaines d'engins de chantier travaillent depuis le 24 janvier à construire deux hôpitaux à Wuhan. Les autorités souhaitent en construire un en dix jours pour traiter les patients. Les établissements devront pouvoir accueillir plus de 1.000 malades dès le 3 février.
Le commerce d'animaux sauvages interdit
La Chine a annoncé dimanche une interdiction temporaire du commerce d'animaux sauvages dans le cadre des mesures prises pour tenter d'enrayer l'épidémie qui serait partie d'un marché où ils étaient vendus.
L'élevage, le transport ou la vente de toutes les espèces animales sauvages sont interdits «à partir de la date de l'annonce jusqu'à la fin de la situation épidémique nationale», selon une directive conjointe émise par trois agences de haut niveau, dont le ministère de l'Agriculture.