M. Peyrat, 57 ans, ancien conseiller des présidents Chirac et Sarkozy et directeur général de l'ex-UMP, ancien élu régional d'Aquitaine et maire depuis 1995 de La Roque-Gageac (Dordogne), a précisé avoir présenté sa démission le 6 janvier à la présidence, qui l'a acceptée. Au sein du pôle politique de l'Elysée, il était notamment en charge des relations avec les élus locaux.
Un évènement personnel
«Suite à un événement survenu dans ma vie personnelle à la fin du mois de décembre 2019, je fais actuellement l'objet d'une enquête préliminaire», a indiqué M. Peyrat dans un communiqué transmis à l'AFP, confirmant une information du site SudOuest.fr.
«Dans ces circonstances, j'ai décidé de présenter ma démission à la Présidence de la République le 6 janvier dernier. Elle a été acceptée», poursuit-il dans le communiqué, appelant «au respect de (sa) vie privée».
Une démission «par respect»
M. Peyrat a expliqué à l'AFP avoir «pris cette décision par respect pour l'institution présidentielle» dès lors qu'il se trouvait à titre personnel «pris dans une enquête préliminaire» liée à «une dispute dans le cadre de (sa) vie privée», sans plus de précision.
Il a souligné que la procédure n'avait «strictement rien à voir avec (ses) fonctions professionnelles et politiques».
Sa démission, a-t-il ajouté, vise aussi à «pouvoir s'occuper de la protection de (sa) vie privée et de celle de (sa) famille».
A l'origine de la procédure se trouve une dispute avec son ex-compagne, qui avait alerté les gendarmes, selon SudOuest.fr. La procédure a suivi son cours et le parquet de Bergerac vient de se dessaisir du dossier, à charge pour le parquet général de Bordeaux de dépayser l'affaire.
M. Peyrat a précisé à l'AFP qu'il était candidat à sa réélection à la mairie de Laroque-Gageac en mars prochain.