Invité sur BFMTV-RMC ce 23 janvier, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez s'est refusé à employer l’expression «violences policières». Selon lui, il faut «réfuter ce terme de violences policières, parce qu'il laisse à penser qu'il y a un système organisé qui voudrait que la police soit répressive pour faire taire une contestation».
«Les policiers, évidemment, ne sont pas violents. La violence de l'État, c'est une violence qui est légitime, c'est-à-dire qu'elle est très encadrée. [...] C'est ce qu'on appelle la violence légale», a-t-il déclaré.
En commentant les derniers incidents survenus lors des manifestations précédentes, notamment le drame du livreur décédé à Paris après une interpellation musclée, ou encore un manifestant à terre frappé par un policier, l'ancien patron de la DGSI précise:
«Il faut que la réponse soit toujours proportionnée, qu'elle soit juste et nécessaire, et surtout, quand il y a des fautes, comme cela peut arriver, il y a bien évidemment le plus souvent saisine de l'autorité judiciaire ou il peut y avoir des sanctions administratives».
Les violences des dernières manifs
Deux jours après les faits, l’homme est décédé. L’autopsie a permis d’établir qu’il avait été victime d'une asphyxie «avec fracture du larynx».
Quant à l’homme immobilisé au sol, le visage en sang car il avait été frappé à la tête par un policier le 18 janvier, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «faire toute la lumière sur cette action».