La classe politique se moque de Macron après sa dispute avec des policiers israéliens

Lors de sa visite à Jérusalem ce mercredi 22 janvier, le Président français s’est emporté en anglais contre des policiers israéliens, tout comme Jacques Chirac il y a 24 ans. Faisant le parallèle, certaines personnalités politiques ont estimé qu’Emmanuel Macron avait même forcé son accent français pour mieux imiter son prédécesseur.
Sputnik

Personne n’a pu ne pas se rappeler le célèbre coup de colère de Jacques Chirac contre des soldats israéliens en 1996, après qu’Emmanuel Macron s’est agacé en anglais contre des policiers israéliens à l’entrée de la basilique Sainte-Anne, à Jérusalem.

Comme Jacques Chirac, Macron s’emporte contre des policiers israéliens à Jérusalem - vidéo

Mais était-il vraiment sincère dans sa colère lors de cet épisode filmé et partagé par une journaliste du Parisien? Compte tenu qu’Emmanuel Macron -comme le prouvent plusieurs de ses interventions- maîtrise très bien l’anglais, certains responsables politiques ont jugé que le Président voulait «singer» Jacques Chirac, en exagérant son accent français.

C’est notamment l’avis de Bruno Clavet, candidat RN à la mairie de Lens, qui trouve cet épisode «absolument ridicule».

​«Quand "le nouveau monde"  finit par singer l’ancien», estime également l’ancien patron d’Europe Écologie Les Verts David Cormand qui dénonce également «le faux accent français en plus».

​De son côté, l’eurodéputé Insoumis Manuel Bompard a proposé à Emmanuel Macron, s’il voulait imiter l’ancien Président, de retirer sa réforme des retraites, comme Jacques Chirac avait retiré son Contrat première embauche (CPE) face à la mobilisation populaire.

​Enfin pour Ian Brossat, l’adjoint communiste à la mairie de Paris, le Président a imité Chirac «pour faire oublier qu'il mène la politique de Sarkozy».

​Une dispute en anglais

En visite en Israël pour commémorer jeudi 23 janvier le 75e anniversaire de la libération d'Auschwitz, le Président français s’est emporté contre la police israélienne dans la Vielle ville de Jérusalem. «Je n’ai pas aimé ce que vous avez fait en face de moi. Sortez, s’il vous plaît», a-t-il énoncé, en anglais.

En octobre 1996, Jacques Chirac avait demandé en anglais aux soldats israéliens de quitter la basilique en question car il ne voulait pas voir «de gens armés en territoire français».

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