La Turquie n’a pas encore envoyé de troupes en Libye, mais seulement des conseillers militaires, a déclaré le Président turc à l’issue du sommet sur la Libye qui vient de s’achever à Berlin.
«Nous n'envoyons pas de force militaire [en Libye, ndlr] pour le moment. Nous venons d'y envoyer des conseillers militaires et des instructeurs, dans le but de la formation», a-t-il indiqué, cité par la chaîne de télévision A Haber.
La réunion à Berlin
Une conférence internationale consacrée au règlement de la situation en Libye a eu lieu à Berlin le 19 janvier. Elle a réuni des représentants de la France, des États-Unis, de la Russie, de la Turquie, de l’Égypte, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis, de l’Algérie, de l’Italie, du Congo Brazzaville, de l’Union africaine (UA), de l’Onu et de l’UE, ainsi que le chef du Gouvernement d'union nationale libyen (GNA) de Tripoli, Fayez el-Sarraj, et le commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL) Khalifa Haftar. Mais aucuns pourparlers bilatéraux n’ont cependant eu lieu.
À l’issue de la conférence, il a été décidé de créer une commission de suivi selon la formule 5+5. Les principaux pays concernés par le conflit en Libye ont promis de respecter un embargo sur les armes. Les participants aux pourparlers se sont engagés à ne pas aider les parties en conflit. Une rencontre destinée à renforcer le cessez-le-feu en Libye doit se tenir prochainement, a indiqué la chancelière allemande Angela Merkel.
Khalifa Haftar a refusé de signer l'accord de cessez-le-feu lors du sommet de Berlin.