Emmanuel Macron s'est dit préoccupé par l’arrivée à Tripoli de combattants étrangers. En outre, dans un discours prononcé à la conférence internationale de Berlin sur la Libye, il a appelé l'Onu à négocier un cessez-le-feu.
«Il revient aux Nations unies de négocier les termes d'un véritable cessez-le-feu sans qu'aucun des belligérants n'y pose de condition préalable. Mais il revient à nous de ne rien faire qui compromette l'arrêt des hostilités, alimente la guerre et crée de nouvelles menaces pour les Libyens comme pour nous tous», a déclaré Emmanuel Macron, selon le texte de son discours obtenu auprès de l’Élysée par Reuters.
Le Président de la République française a également estimé que l’envoi de combattants syriens pro-turcs en Libye devait cesser.
«Je dois vous dire la vive inquiétude que m'inspire l'arrivée de combattants syriens et étrangers dans la ville de Tripoli. Il faut que cela cesse», a-t-il souligné cité par l’AFP.
Avant d'ajouter:
«Ceux qui croient pouvoir en tirer bénéfice ne réalisent pas les risques qu'ils prennent pour eux-mêmes comme pour nous tous.»
Une conférence internationale sur le règlement en Libye s’est ouverte ce dimanche 19 janvier à la Chancellerie fédérale à Berlin.
Conférence sur la paix en Libye
Elle réunit la France, les États-Unis, la Russie, la Turquie, l’Égypte, le Royaume-Uni, l’Onu et l’UE.
Les participants prévoient de lancer un mécanisme de suivi du cessez-le-feu en Libye, a fait savoir une source de Sputnik.
Cette conférence se tient une semaine après les négociations de paix entre les camps libyens qui ont eu lieu le 13 janvier à Moscou.