Le gouvernement libyen d’union national basé à Tripoli a reçu des systèmes antiaériens turcs, a annoncé un porte-parole de l’Armée nationale libyenne sous le commandement du maréchal Khalifa Haftar.
«Nous avons constaté qu’un système antiaérien avait été déployé dans l’aéroport de Mitiga», a indiqué le porte-parole, cité par le portail égyptien Al-Ahram.
Il a ajouté que le cessez-le-feu était observé par les militaires alors que des armements étaient livrés par la mer et par les airs au gouvernement d’union nationale.
Le porte-parole a souligné que l’Armée nationale libyenne continuait à respecter ce cessez-le-feu.
Discussions à Moscou
Le 13 janvier, le chef du gouvernement d'union nationale libyen (GNA) établi à Tripoli, Fayez el-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne, sont arrivés à Moscou pour prendre part aux discussions autour de la situation dans leur pays, lesquelles étaient organisées à l’initiative russo-turque.
Haftar accepte un cessez-le-feu
Le 16 janvier, le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a déclaré à l’issue des négociations à Benghazi que le maréchal Haftar avait promis «de respecter le cessez-le-feu existant».
Conférence de Berlin
Le 19 janvier, l’Allemagne organise à Berlin une conférence internationale sur le règlement en Libye. Des invitations officielles ont été envoyées à Fayez el-Sarraj et Khalifa Haftar. Les deux ont déclaré qu’ils y participeraient.
La conférence doit réunir des représentants, dont des chefs d’État, de Russie, d’Algérie, du Royaume-Uni, d’Égypte, des Émirats arabes unis, de Chine, des États-Unis, de Turquie et de France, ainsi que de l’UE et de l’Onu.
Selon le projet du communiqué final de l’événement dont Reuters a pris connaissance, les participants proposeront d’organiser des élections en Libye et de former un gouvernement national unique.