La National Oil Corporation (NOC) libyenne a déclaré samedi 18 janvier un état de force majeure après la suspension de l'approvisionnement en pétrole de cinq terminaux du centre et de l'est du pays, ordonné par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar.
«La NOC déclare un cas de force majeure après que l'Armée nationale libyenne a bloqué les exportations de pétrole des ports de Marsa El Brega, Ras Lanouf, Hariga, Zuwetina et Sidra», a annoncé la compagnie sur Facebook.
La société a précisé que l’ordre de suspendre les exportations de pétrole de cinq ports libyens avait été donné par le général Nagi al-Moghrabi, chef de la Garde des sites pétroliers du centre et de l'est, nommé par l’ANL, ainsi que le colonel Ali al-Jilani, de l’état-major de Syrte.
Appel au blocus des terminaux
Les médias libyens ont rapporté le 17 janvier que des manifestants étaient entrés dans le port pétrolier de Zuwetina, dans l'est du pays, mais que le terminal n'était pas fermé.
Le 16 janvier, plusieurs chefs tribaux libyens et personnalités publiques proches du maréchal Haftar avaient appelé à bloquer les terminaux pétroliers pour protester contre l’arrivée des troupes turques qui soutiennent le gouvernement d’union nationale (GNA).