Présent au Forum Gaïdar 2020 à Moscou, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur les liens qui existaient entre l'Europe et la Russie, affirmant qu’il était toujours heureux de s’y rendre:
«Quand je viens en Russie, j’ai le sentiment de venir dans un pays dont la culture est une culture européenne. Et je me sens proche de cette culture».
Et de poursuivre que les deux pays possèdent une «longue histoire»:
«Je n’ignore nullement que la Russie va de l’Europe à l’Asie. Mais l’Europe a besoin de la Russie. Et la Russie a besoin de l’Europe. Et nos destins sont liés. Et ceux qui ne comprennent pas ça, ils ne comprennent pas la géographie et l’histoire.»
Répondant à une question sur les défis et risques principaux auxquels l’humanité était confrontée, Nicolas Sarkozy a assuré que «le plus grand» était le défi démographique. Il a notamment abordé la surpopulation de la planète qui ne fera qu’augmenter. Un défi qui en appelle un autre, celui du changement climatique, a conclu l’ancien chef de l’État français.