Le maréchal Khalifa Haftar a accepté un cessez-le-feu en Libye, selon Berlin

La Libye
À l’issue des négociations en Libye auxquelles le ministre allemand Heiko Maas a pris part, il a déclaré ce jeudi 16 janvier que le maréchal Khalifa Haftar avait promis «de respecter le cessez-le-feu existant» malgré qu’il soit parti de Moscou sans apposer sa signature sur le document négocié sur le cessez-le-feu.
Sputnik

Un cessez-le-feu en Libye a été accepté par le maréchal Khalifa Haftar, a annoncé le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas qui a participé aux négociations à Benghazi.

«Il a promis de respecter le cessez-le-feu, sans tenir compte du fait qu'il n'avait pas signé l'accord de cessez-le-feu à Moscou plus tôt cette semaine. C'est extrêmement important», a indiqué la chaîne n-tv citant le ministre allemand.

In this March 18, 2015 file photo, Gen. Khalifa Haftar speaks during an interview with The Associated Press in al-Marj, Libya.
«Le maréchal Haftar a toujours laissé entendre que la résolution du conflit libyen passait par une solution militaire»
Auparavant, Heiko Maas était parti en Libye pour prendre part aux discussions pour trouver une solution à la crise libyenne, avant la conférence de Berlin où l’Allemagne a invité 11 pays.

«Le général Haftar s'est déclaré prêt à contribuer au succès de la conférence sur la Libye à Berlin et est prêt à y participer. Il a réitéré son engagement à respecter le cessez-le-feu existant», a écrit par la suite le ministère allemand des Affaires étrangères citant Heiko Maas à l’issue des négociations en Libye.

À l’initiative de la Russie et de la Turquie, un cessez-le-feu est entré en vigueur ce dimanche 12 janvier en Libye, où des combats meurtriers aux alentours de la capitale Tripoli ont lieu depuis neuf mois.

La Russie et la Turquie lancent l'initiative

Le 13 janvier, le chef du gouvernement d'union nationale libyen (GNA) établi à Tripoli, Fayez el-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne, sont arrivés à Moscou pour prendre part aux discussions autour de la situation dans leur pays organisées à l’initiative russo-turque.

Toutefois, le maréchal Haftar avait d’abord demandé un délai de réflexion puis avait quitté la capitale russe sans apposer sa signature sur le document négocié sous l'égide d'Ankara et de Moscou sur le cessez-le-feu en Libye.

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