Vadim et Louis: avoir 18 ans aujourd’hui

Vadim Fialkovsky et Louis Robin sont tout juste majeurs. À l’aube de leur vie d’adulte, ils envisagent le monde et la société d’un regard propre à leur génération. Le temps d’un numéro de «Comment tu t’appelles», ils nous peignent leur univers. Et c’est édifiant.
Sputnik

À peine sortis du lycée, Vadim et Louis se préparent déjà à l’avenir. Le premier a choisi d’étudier la musicologie par passion, quitte à mettre de côté la raison, quand le deuxième préfère jouer la carte de la sûreté: entamer une licence de droit, il en est persuadé, lui permettra toujours de retomber sur ses pieds.

Louis s’imagine journaliste et Vadim se voit déjà manier sa voix puis ses doigts sur les touches d’un piano… et être payé pour cela. L’un vit chez ses parents, l’autre s’éloigne, en quête d’émancipation. Les deux jeunes hommes défendent leurs choix et leurs visions du futur. Rien de nouveau sous le soleil.

Pourtant, dès qu’il s’agit de la société ou de l’avenir, les critiques fusent, le négativisme irradie. L’écologie, ou plutôt l’absence de, est chez eux une obsession permanente. Vadim est persuadé qu’il est déjà trop tard. Louis espère que non. Sa crainte à lui, c’est l’ubérisation du monde. Il le clame: si les choses continuent comme cela, bientôt il n’y existera plus aucun commerçant avec qui échanger quelques mots.

Finalement, qu’est-ce que c’est avoir 18 ans en 2020? Est-il possible d’être idéaliste sans être défaitiste? Quelle est la question la plus urgente, la plus pressante, qui trotte dans la tête de ces jeunes étudiants? Louis et Vadim tâcheront de répondre à ces interrogations. Au micro de «Comment tu t’appelles», ils parleront aussi de l’importance d’être influent sur les réseaux sociaux, imagineront un avenir sans Internet, mentionneront bien sûr Greta Thunberg et aborderont cette sensation d’impuissance qu’ils ressentent devant l’évolution de notre monde.

«J’aimerais passer un message pour les générations futures: si un jour quelqu’un tombe sur cette émission, on est aujourd’hui en 2019 et j’ai envie de dire: “les gars, on fait ce qu’on peut, on essaie de sauver la planète, mais si jamais ça n’a pas marché, c’est dommage, c’était une super vie”», lance Vadim.

 

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