Des motivations djihadistes à l’origine de l’attaque sur une base navale de Floride

Le militaire saoudien en formation qui a déclenché début décembre la fusillade de la base navale américaine de Pensacola en Floride avait des motivations djihadistes, a fait savoir le procureur général des États-Unis cité par Reuters.
Sputnik

William Barr, procureur général des États-Unis, a confirmé que l’attaque sur la base navale en Floride, perpétrée début décembre par un militaire saoudien en formation, était terroriste.

«C'était un acte de terrorisme», a-t-il déclaré, cité par Reuters. Les preuves ont démontré que le tireur était motivé par l'idéologie djihadiste. Au cours de l'enquête, nous avons appris que le tireur avait publié un message le 11 septembre de cette année, disant: "Le compte à rebours a commencé"», a-t-il fait savoir.

Au mois de décembre, le FBI avait annoncé privilégier la piste terroriste dans cette fusillade.

William Barr a ajouté qu'Alshamrani, l’homme à l’origine de l’attaque, avait également visité le mémorial du 11-Septembre à New York et publié des messages antiaméricains, anti-israéliens et djihadistes sur les réseaux sociaux, notamment deux heures avant l'attaque.

Il a par ailleurs précisé que les États-Unis avaient expulsé plus de 20 pilotes stagiaires saoudiens de la base navale de Floride.

La base militaire de Pensacola attaquée

Une base de l'US Air Force en Floride en confinement après qu'une fusillade a été signalée
Le 6 décembre, une fusillade a éclaté sur la base militaire de Pensacola. L’identité du tireur a été confirmée par les autorités américaines, il s’agit de Mohammed Saeed Alshamrani, 21 ans, un militaire en formation saoudien. Il a été abattu par les forces de l’ordre. Le tireur a utilisé une arme de poing, un pistolet Glock 45 en calibre 9 millimètres, qu'il avait acheté en Floride légalement, selon le FBI.

Outre le tireur, trois autres personnes ont trouvé la mort dans cette attaque qui a par ailleurs fait sept blessés.

La base de Pensacola accueille environ 16.000 soldats pour mener des programmes d’entraînement impliquant des militaires de pays alliés, selon l’AFP.

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