Cinq roquettes sont tombées dimanche 12 janvier sur le territoire de la base militaire de Balad (dans le nord de l'Irak), où sont affectées des unités américaines, a annoncé à Sputnik un représentant de l'armée irakienne.
Quatre soldats irakiens dont deux officiers ont été blessés, a précisé la source.
«Personne n'a été blessé parmi les membres du personnel de la coalition», a déclaré à Sputnik un représentant du Centcom américain.
Le 9 janvier, cette base, située à 80 km au nord de Bagdad, a déjà été la cible de tirs de roquettes, selon les médias. Presque tous les effectifs américains l’ont déjà quitté.
«Il n'y a plus qu'une quinzaine de soldats américains et un seul avion à Balad», affirme l'AFP.
Escalade entre les États-Unis et l'Iran
La situation s'est aggravée au Moyen-Orient après l'opération spéciale menée par le Pentagone près de l'aéroport international de Bagdad dans la nuit du 2 au 3 janvier. La cible, le commandant de la Force iranienne Al-Qods, Qassem Soleimani, a été tué.
Téhéran a alors riposté en frappant deux sites militaires irakiens utilisés par les soldats américains -la base d'Aïn Al-Assad et l'aéroport d'Erbil.
Les attaques aux mortiers et roquettes contre les bases hébergeant des forces américaines en Irak se sont multipliées.
Le 5 janvier, le parlement irakien a décidé de mettre fin à la présence des troupes étrangères dans le pays.