En utilisant plus de 100 caméras, une équipe de chercheurs internationaux a rendu publiques des images exceptionnelles sur lesquelles plusieurs animaux sont bien visibles dans la zone d’évacuation de Fukushima, au Japon, et ce malgré l’accident qui a frappé la centrale nucléaire en 2011.
Pendant 120 jours, des spécialistes de l’Université de Géorgie, aux États-Unis, et de celle de Fukushima, au Japon, ont enregistré 267.000 photos d’animaux sauvages de 20 espèces différentes. Parmi elles figurent notamment le sanglier, le lièvre, le faisan, le renard ou encore le raton laveur.
Des résultats uniques
Selon le biologiste de la faune de l’Université de Géorgie et un des auteurs de l’étude, James Beasley, leur étude met en lumière la situation des espèces sauvages, des années après des accidents nucléaires comme ceux de Tchernobyl ou Fukushima.
«Nos résultats constituent la première preuve que de nombreux spécimens de la faune abondent actuellement partout dans la zone d’évacuation de Fukushima, en dépit de la présence d’une contamination radiologique», a expliqué le spécialiste. Et d’ajouter:
«Cela suggère que le nombre de ces espèces a augmenté suite à l'évacuation des humains.»
L’étude a été publiée le 6 janvier dans le Journal of Frontiers in Ecology and the Environment.