«Il est important de se saisir de ce moment pour redonner de l'espace à des discussions et des négociations», a-t-elle souligné au micro de France Inter en exprimant une «pensée émue pour les familles qui ont perdu les leurs» dans le crash d'un appareil d'Ukraine Airlines International (UAI).
Téhéran a présenté ses excuses samedi pour avoir abattu le Boeing 737 par «erreur» mercredi, provoquant la mort de 176 personnes.
«Les leçons que nous devons tirer de cette séquence dramatique que nous avons vécue depuis maintenant plusieurs jours, depuis la fin de l'année 2019, c'est qu'il faut mettre un terme à cette escalade», a poursuivi la ministre française.
«C'est, je crois, ce qui est en train de se produire depuis le 8 janvier, puisque après les frappes de représailles menées par l'Iran sur des bases américaines en Irak, le président des Etats-Unis a fait le choix de ne pas riposter sur un plan militaire», a-t-elle fait valoir.
«Ça suppose qu'on ne tue pas l'accord (sur le nucléaire iranien, ndr) conclu à Vienne il y a cinq ans. C'est le seul outil dont on dispose (...). Cela suppose que l'Iran cesse de pratiquer des violations progressives (de l'accord) qui deviennent assez irréversibles, a affirmé Mme Parly.
«Il faut maintenant tenter de renouer les fils du dialogue. Il faut protéger cet accord de Vienne et nous avons pour cela besoin de la totale contribution des Iraniens», a-t-elle ajouté.