Washington décrète de nouvelles sanctions contre l’Iran

De nouvelles sanctions américaines sont venues frapper l'Iran. Washington a imposé des sanctions contre huit hauts responsables iraniens et contre 17 grands producteurs d’acier.
Sputnik

Les États-Unis ont décidé de frapper l'Iran de nouvelles sanctions.

Ainsi, Washington impose des sanctions contre huit hauts responsables iraniens ayant trait aux tirs de missiles contre l’Irak, a annoncé ce 10 janvier le secrétaire américain du Trésor, Steven Mnuchin. Il a ajouté que des sanctions avaient également été décidées contre plusieurs secteurs de l'économie iranienne, notamment 17 grands producteurs d’acier.

«Nous annonçons décréter des sanctions supplémentaires contre l’Iran à la suite de l’attaque contre les troupes américaines et celles de nos alliés. Le Président [Trump, ndlr] a signé un document permettant d’introduire de nouvelles sanctions contre les personnes qui ont en possession, qui exploitent, commercent ou accordent une aide à plusieurs secteurs de l’économie iranienne, dont le bâtiment, l’industrie, le textile et le secteur minier», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

Steven Mnuchin a ajouté que des sanctions frappaient aussi le navire impliqué dans l'achat, la vente et le transfert de produits métalliques iraniens.

Bras de fer Iran-USA

Après les frappes contre les bases américaines en Irak, Donald Trump a indiqué dès le 9 janvier qu’il avait adopté des sanctions supplémentaires promises contre l’Iran, sans toutefois fournir de précisions.

Aucune victime américaine dans les frappes, affirme Trump qui promet de nouvelles sanctions contre Téhéran
Le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution, a été tué dans une frappe américaine près de l’aéroport de Bagdad dans la nuit du 2 au 3 janvier. L'Iran a déclaré qu’il riposterait et a mis à exécution sa vengeance en soumettant à des tirs deux bases militaires irakiennes des forces de la coalition sous commandement américain.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a souligné que ces raids iraniens étaient une mesure d'autodéfense et que Téhéran ne voulait pas une «escalade ou une guerre».

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