Des statues de la Sainte-Vierge détruites dans plusieurs églises du Béarn - image

Des statues de la Vierge Marie ont été détruites jeudi dans plusieurs localités du Béarn, dont cinq à Pau, a-t-on appris auprès du diocèse des Pyrénées-Atlantiques, qui a déploré des actes «sacrilèges».
Sputnik

Trois églises de Pau ont été touchées par des actes de vandalisme de ce type, également perpétrés dans quatre localités situées à l'ouest de cette ville.

«Cinq statues de la Sainte Vierge ont été retrouvées renversées et brisées (jeudi matin) dans trois églises de la paroisse» du Christ-Sauveur à Pau, a indiqué le diocèse dans un communiqué, précisant qu'une plainte avait été déposée après ces dégradations commises dans les églises Notre-Dame, Saint-Martin et Saint-Jacques.

Le directeur diocésain de la communication, Olivier Drapé, a ensuite expliqué à un correspondant de l'AFP que «d'autres statues de la Sainte-Vierge avaient été vandalisées dans l'après-midi à Lons et à Artix».

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«Le mode opératoire est le même qu'à Pau, ce qui laisse supposer que ces actes de vandalisme sont le fait d'une seule et même personne ou du même groupe de personnes», a-t-il assuré.

Les mêmes dégradations ont par ailleurs été commises à Mourenx et Denguin, selon La République des Pyrénées.

Interrogé par le quotidien, le curé de la paroisse paloise où cinq statues ont été détruites, l'abbé Jean-Jacques Dufau, a affirmé que les faits s'étaient déroulés jeudi matin «en à peine trois quarts d'heure». «C'est la première fois que je vois cela. Cela montre que plus rien n'a d'importance ni de valeur», a-t-il ajouté, «navré et choqué».

Dans le communiqué du diocèse, l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Monseigneur Marc Aillet, a déploré «non seulement un acte de vandalisme tout à fait inacceptable mais (aussi) un sacrilège qui heurte profondément la foi des fidèles, aux yeux desquels la Vierge Marie est la mère de Dieu, la mère de l'Église et notre mère à tous».

Selon lui, «le nombre de provocations et d'agressions antireligieuses ou racistes ne cesse de croître dans notre pays (...), il serait irresponsable de ne pas s'en inquiéter ou d'en minimiser la gravité».

Une messe sera célébrée mardi en l'église Notre-Dame de Pau «en réparation des outrages commis», a indiqué le diocèse.

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