Procédure «anthrax» déclenchée dans des cabinets ministériels en Belgique: fausse alerte

La poudre blanche suspecte qui avait été découverte le 9 janvier dans des courriers adressés à plusieurs ministres du gouvernement wallon et au bourgmestre de la ville de Namur ne contient pas de substances dangereuses, ont conclu des experts à l’issue d’analyses appropriées.
Sputnik

Aucune substance pathogène n'a été trouvée dans les lettres suspectes reçues le matin du 9 janvier par différents cabinets ministériels wallons, a annoncé dans la soirée la police de la zone de Namur Capitale citée par les médias.

Une procédure «anthrax» a été déclenchée le 9 janvier dans la matinée après que des enveloppes avec de la poudre blanche se sont retrouvées dans plusieurs cabinets ministériels wallons.

Les pompiers, les forces de l'ordre et la protection civile sont rapidement arrivés sur les lieux.

Opération d’évacuation et de confinement

Une cinquantaine de personnes ont été évacuées, tandis que 28 qui avaient été en contact avec les courriers suspects ont été confinées.

«Les personnes qui ont été en contact avec ces enveloppes suspectes sont confinées. Les services de police et de secours poursuivent leurs opérations de sécurisation et de prises en charge nécessaires», avait indiqué dans la journée le bourgmestre de la ville de Namur, Maxime Prévot, dans un communiqué cité par RTL Info.

Plusieurs locaux ont été décontaminés et des prélèvements ont été effectués pour préciser la composition de cette poudre blanche, a ajouté la presse.

L'enquête doit maintenant préciser l'auteur de ces courriers.

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