Les grandes villes comme New York et Paris sont «un peu agaçantes», mais vivre à Novossibirsk, c’est mieux parce qu’on y voit l’horizon, a déclaré Gérard Depardieu, résident de cette ville sibérienne, lors d’une émission diffusée lors des vacances de Noël par la chaîne Pervi Kanal.
«Novossibirsk, j’aime beaucoup cette ville de Sibérie, Tomsk aussi. J’aime bien voir au loin. J’aime bien voir l’horizon parce que là-bas on peut faire le point, parce que là-bas c’est à 22 km, l’horizon. Cela oblige les gens à avoir une force intérieure qui ne vient pas de Dieu, qui vient de soi. Pour tenir à moins 50 degrés, il faut vraiment avoir beaucoup de force intérieure», a indiqué M.Depardieu.
L’acteur a avoué qu’il n’aimait pas les villes comme Paris ou New York.
«Les villes, c’est un peu agaçant. Paris m’emmerde. New York m’emmerde […]. New York c’est une ville pour des fils de riches. En Amérique, il y a de très jolis paysages, mais les villes américaines, c’est terrible. La mentalité, c’est la mentalité de Trump, ce sont des bâtisseurs, mais pas des bâtisseurs de l’esprit», a-t-il affirmé.
Depardieu, le plus russe des Français?
Gérard Depardieu s'est vu accorder la citoyenneté russe en janvier 2013 par le Président Vladimir Poutine. Enregistré d’abord en tant que résident et entrepreneur individuel à Saransk, ville de 300.000 habitants située à 650 km à l'est de Moscou, il s’est ensuite vu offrir un appartement à Grozny, en Tchétchénie, dont il est citoyen d’honneur, avant de déménager à Novossibirsk, la plus grande ville russe de Sibérie.
L’acteur a joué les rôles de Grigori Raspoutine en 2011 et de Joseph Staline en 2016.
En août dernier, les médias ont annoncé qu’il incarnerait Léonid Brejnev, ancien dirigeant de l’Union soviétique, dans un film consacré aux événements du Printemps de Prague.