Des milliers de poissons retrouvés morts sur une plage des Landes – photo

Une quantité importante de poissons morts a été découverte le 7 janvier sur une plage des Landes par des surfeurs qui ont posté une image du phénomène et souhaitent avoir des explications.
Sputnik

Des surfeurs ont aperçu sur la plage de Messanges, dans les Landes, une grande quantité de poissons échoués, étalés sur plus d’une centaine de mètres. Une photo a été publiée sur les réseaux sociaux.

Une association de défense des animaux et de l’environnement, Sepanso, a repéré les photos et a envoyé un représentant à la préfecture. Elle estime que ces poissons pourraient être éventuellement des victimes collatérales de la surpêche.

«Ces poissons, qui ne sont peut-être pas à la maille ou qui ne sont pas vendables, faute de demande des consommateurs, ont pu être chalutés puis rejetés à l’eau. Ce sont des pratiques que l’on a malheureusement déjà vues. En tout cas, l’hypothèse d’une pollution semble à exclure, vu l’ampleur et la soudaineté du phénomène. Moi, en tout cas, c’est la première fois que je vois un tel incident sur une plage landaise», a indiqué Georges Cingal, le président de l’association environnementale, au journal Sud Ouest.

Toutefois, ces images pourraient avoir une explication naturelle.

La cause reste indéterminée

En effet, ces poissons auraient pu être les victimes de leurs prédateurs.

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«Il arrive qu’à cette période, où des carnassiers frayent dans le golfe de Gascogne et chassent de plus petits poissons, un banc soit poussé sur la côte, dans les rouleaux de bord, et que de nombreux poissons s’échouent sur le sable. J’ai déjà vu d’autres années des cordons d’anchois, sur plusieurs centaines de mètres», a déclaré, cité par le journal, Pierre Salvat, le président d’une association de pêche dacquoise.

La cause de ce phénomène reste pour l’instant indéterminée, mais deux chalutiers ont été vus et entendus à proximité des côtes dans le secteur.

«Après, l’intervention d’un bateau de pêche n’est pas non plus à exclure», a fait remarquer Pierre Salvat.

Il reste maintenant à attendre les explications de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

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