Le contingent allemand basé à Bagdad et à Taji au nord de la capitale irakienne, fort d'une trentaine de personnes, va être «provisoirement réduit» et les soldats concernés seront transférés dans le Koweït voisin et en Jordanie, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère de la Défense.
Ce déplacement de troupes va «commencer prochainement», a dit le porte-parole, sans plus détails sur le calendrier ou le nombre précis de soldats concernés.
Outre les militaires basés dans et à proximité de la capitale irakienne, l'Allemagne compte aussi des troupes dans le Kurdistan irakien, là aussi pour des misions d'entraînement des forces de sécurité locales.
Au total, Berlin compte actuellement quelque 120 militaires dans le pays, dans le cadre de la coalition internationale contre Daech*.
L'annonce du retrait partiel d'Irak a été communiquée par courrier par le ministère de la Défense à la chambre allemande des députés, qui encadre strictement les missions des militaires.
Berlin évoque le retrait des troupes occidentales
«Car il n'y a aucun pays membre de la coalition anti-Daech* qui veuille rester en Irak s'il n'y est pas désiré», a-t-il ajouté, en référence au vote dimanche par le Parlement irakien d'une motion demandant le retrait de la coalition internationale du pays.
«Le Parlement a adopté cette résolution, au bout du compte il appartient au gouvernement de décider et c'est pourquoi nous parlons actuellement avec lui», a souligné le ministre allemand.
*Organisation terroriste interdite en Russie