Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, a déclaré que les haut dirigeants du pays considéraient qu’éliminer le général iranien Qassem Soleimani -qui a été tué dans une frappe américaine à Bagdad en réponse à l’attaque contre l’ambassade des États-Unis dans cette même ville- était une nécessité.
Ce samedi, 4 janvier, le New York Times, citant des sources du Pentagone et de l'administration présidentielle américaine, a annoncé que le Président des États-Unis avait ordonné l’opération contre les estimations des renseignements.
«Parmi les haut responsables qui avaient accès à tous les renseignements ne régnait aucun scepticisme. Je me souviens que le général Millie (chef d'état-major interarmées des Forces armées américaines) a dit: "Nous aurions commis une négligence criminelle si nous n'avions pas frappé"», a déclaré Pompeo dans une interview accordée à la chaîne ABC.
Selon lui, les services de renseignements ont indiqué que Qassem Soleimani poursuivait ses plans de «campagne terroriste».
«Le renseignement a expliqué qu'aucune action permettant à Soleimani de continuer ses complots et son projet -sa campagne de terrorisme- ne générait plus de risques que le fait de prendre les mesures que nous avons prises la semaine dernière», a détaillé Pompeo.
L’assassinat du général iranien
Dans la nuit de jeudi 2 à vendredi 3 janvier, les États-Unis ont procédé à l’élimination du général Qassem Soleimani en bombardant le convoi dans lequel il se trouvait, à proximité de l'aéroport de Bagdad. Lors de cette attaque, Abou Mehdi al-Mouhandis, membre de haut rang de la milice irakienne Hachd al-Chaabi a également été tué.
Washington déclare qu’ils étaient tous les deux impliqués dans l’attaque du 31 décembre 2019 contre l'ambassade américaine à Bagdad.
La communauté internationale appelle les États-Unis et la République islamique à la retenue.