Les Gardiens de la révolution iraniens promettent «une vengeance» après l’assassinat de Soleimani

Suite à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani lors d'une frappe américaine, le commandant en chef des Gardiens de la révolution (Pasdaran) a menacé de mettre fin à la présence des États-Unis dans la région.
Sputnik

Le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, a promis de venger la mort du général iranien Qassem Soleimani lors d'une frappe américaine.

«L'assassinat en martyr du général Qassem Soleimani sera suivi d'une vengeance stratégique qui mettra définitivement fin à la présence américaine dans la région», a indiqué le commandant iranien, cité par l'agence Fars.

Salami a ajouté que les représailles iraniennes «viendraient dans une vaste géographie au fil du temps et avec des impacts décisifs».

Mort de Soleimani

Zarif traite Pompeo de «clown arrogant déguisé en diplomate»
Le général Soleimani, commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution, a été tué lors d'une frappe aérienne américaine portée le 3 janvier contre l'aéroport de Bagdad.

Avec Soleimani ont trouvé la mort quatre autres officiers des Pasdaran iraniens et plusieurs hauts responsables des Unités de mobilisation populaire, coalition paramilitaire de milices en majorité chiites en Irak (Hachd Al-Chaabi).

Washington affirme que le général iranien était impliqué dans les attaques contre les bases de la coalition en Irak et l'ambassade américaine à Bagdad.

Trump menace de frapper 52 sites en Iran

Marée humaine dans la ville iranienne d’Ahvaz pour l'adieu au général Soleimani - vidéo
Donald Trump, qui a ordonné personnellement l'assassinat du général, a annoncé samedi que les États-Unis avaient sélectionné 52 sites en Iran et qu'ils les frapperaient «très rapidement et très durement» si la République islamique attaque du personnel ou des sites américains.

Justifiant son ordre, le Président américain a assuré qu'il préparait des attaques «imminentes» contre diplomates et militaires américains.

L'Iran a promis de venger l’attaque qu'il a qualifiée d’acte de terrorisme international.

Cet assassinat s'inscrit dans un contexte de montée des tensions entre les États-Unis et l'Iran en Irak, et plus largement dans un cadre de contentieux grandissant entre les deux pays sur le programme nucléaire iranien depuis le retrait unilatéral américain en mai 2018 de l'accord international conclu trois ans plus tôt.

Discuter