Des miliciens islamistes ont attaqué ce 5 janvier au matin une base militaire américaine au Kenya. L'attaque a été revendiquée par les shebab qui sont affiliés à Al-Qaïda*.
«Il y a eu une attaque mais elle a été repoussée», a déclaré à l'AFP ce responsable, Irungu Macharia.
Il a ajouté que cette attaque avait été menée avant l'aube contre la base connue sous le nom de Camp Simba, et qu'«une opération de sécurité est en cours», sans préciser toutefois si il y a eu des victimes.
Les shebab ont revendiqué la responsabilité de l'attaque dans un communiqué, affirmant qu'ils avaient «réussi à prendre d'assaut la base militaire fortement fortifiée et ont maintenant pris le contrôle effectif d'une partie de la base».
Le groupe a déclaré qu'il y avait eu des victimes kényanes et américaines, mais ces affirmations n'ont pu être confirmées dans l'immédiat.
Le groupe a ajouté que cette attaque s'inscrit dans le cadre de sa campagne intitulée «Al-Quds (Jérusalem) ne sera jamais judaïsée» - un terme qu'il a utilisé pour la première fois lors d'une attaque contre le complexe hôtelier haut de gamme Dusit à Nairobi en janvier 2019, qui a fait 21 morts.
Les shebab ont mené plusieurs attaques à grande échelle à l'intérieur du Kenya, affirmant qu'il s'agissait de représailles pour l'envoi de troupes kényanes en Somalie en 2011 pour combattre le groupe, ainsi que pour viser des intérêts étrangers.
Malgré les coûteux efforts internationaux pour les combattre, les shebab ont mené samedi l'une des attaques les plus meurtrières de la décennie en Somalie, causant 81 morts dans l'explosion d'un véhicule piégé à Mogadiscio.
* Organisation terroriste interdite en Russie