Téhéran et Ankara doivent conjuguer leurs efforts pour résister ensemble aux États-Unis, a insisté samedi le Président de la République islamique Hassan Rohani dans un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
«Notre silence face à de telles démarches agressives risque d’avoir pour conséquence des agressions encore plus insolentes», a estimé M.Rohani.
Toujours d'après lui, les actions de Washignton représentent une grave menace pour l'ensemble du Moyen-Orient et nécessitent une réponse commune.
Ces déclarations interviennent sur fond de brusque montée de tensions entre l'Iran et les USA à cause du meurtre du général iranien Qassem Soleimani dans une frappe américaine à Bagdad.
Promesses de représailles
Plus tôt dans la journée, le commandant des Gardiens de la révolution islamique pour la province de Kerman a fait savoir que la partie iranienne avait défini 35 cibles américaines qui pourraient être frappées en réaction à l'élimination de Qassem Soleimani sur ordre de Donald Trump.
Selon les médias locaux, le chef militaire sera enterré mardi 7 janvier dans la ville de Kerman. Le Président Rohani a qualifié l'assassinat du général de «plus grave crime commis par les États-Unis à l'encontre de la nation iranienne».