Mort du général Soleimani: Assad fustige le «crime perpétré par les États-Unis»

Bachar el-Assad a exprimé ses condoléances au peuple iranien et assuré que la République arabe n’oublierait pas le rôle de Qassem Soleimani dans la lutte contre le terrorisme. La démarche états-unienne met de l’huile sur le feu de la détermination de Damas et Téhéran dans leur confrontation avec Washington.
Sputnik

Le Président syrien a envoyé au guide suprême iranien, Ali Khamenei, un télégramme de condoléances publié par l’agence de presse officielle syrienne Sana, à la suite de la mort du général Qassem Soleimani dans une frappe aérienne des États-Unis:

«Le peuple syrien n’oubliera pas le général Soleimani, qui protégeait le pays avec l’armée syrienne face au terrorisme.»

Selon M.Assad, le général Soleimani a dédié sa vie à «servir la patrie», alors que le «crime perpétré par les États-Unis ne fera qu’embraser la détermination de la Syrie et de l’Iran à faire face à la politique américaine subversive au Moyen-Orient».

Le dirigeant syrien a également exprimé ses condoléances pour la mort de quatre militaires iraniens qui escortaient Soleimani et le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mehdi al-Muhandis.

Raid américain

Le Pentagone a confirmé le 2 janvier avoir tué Qassem Soleimani dans un bombardement à Bagdad. L'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique, a assuré que ses assassins seraient la cible d’une vengeance.

Selon le Président Trump, Qassem Soleimani était «responsable de la mort de millions de personnes» et il «aurait dû être éliminé il y a plusieurs années». La Défense russe a de son côté fustigé la «démarche imprudente» américaine qui pourrait provoquer «une brusque dégradation de la situation politique et militaire au Moyen-Orient».

Discuter