Le Pentagone aurait approuvé l'envoi de 3.000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient

Le Pentagone a approuvé l'envoi de 3.000 à 3.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient après la mort à Bagdad du général iranien Qassem Soleimani dans une frappe menées par les États-Unis, relatent les médias qui se réfèrent à des responsables américains.
Sputnik

Les États-Unis enverront de 3.000 à 3.500 soldats de la 82e division aéroportée au Moyen-Orient, en raison d'une menace accrue envers les forces américaines dans la région, annoncent vendredi 4 janvier les médias.

Selon l'agence de presse Reuters, plusieurs responsables du Pentagone ayant requis l'anonymat ont précisé que ces renforts se joindraient aux quelque 750 soldats envoyés au Koweït au début de la semaine.

Le 31 décembre, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper a annoncé le départ immédiat pour le Moyen-Orient d’un bataillon d'infanterie de la 82e division aéroportée, fort de 750 hommes, «en réponse aux événements récents en Irak». 

Le 1er janvier, la chaîne de télévision américaine Fox News a affirmé que quelque 4.000 parachutistes de la 82e division aéroportée de l’Armée américaine seraient prochainement déployés au Koweït.

Escalade des tensions entre les États-Unis et l’Iran

La décision d’envoyer des renforts au Moyen-Orient arrive au lendemain d’une frappe menée par les États-Unis à proximité de l’aéroport international de Bagdad, qui a causé la mort du commandant de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), Qassem Soleimani.

Parmi les victimes de la frappe figure aussi Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi -une coalition paramilitaire majoritairement pro-Iran. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, l’avait accusé d’être impliqué dans l’attaque contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad le 31 décembre.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, et le Président iranien, Hassan Rohani, ont déjà promis de venger la mort du général Soleimani.

Discuter