Revenant sur la mort du général Soleimani, Donald Trump a affirmé qu'il «aurait dû être éliminé il y a plusieurs années».
«Le général Qassem Soleimani a tué ou gravement blessé des milliers d'Américains sur une longue période de temps et complotait pour en tuer beaucoup plus […] Il était directement et indirectement responsable de la mort de millions de personnes, notamment de nombreux manifestants tués en Iran», a-t-il indiqué.
Avant d’affirmer dans un autre post que le général iranien était «à la fois détesté et craint dans le pays».
«Ils [les Iraniens, ndlr] ne sont pas aussi tristes que les dirigeants veulent le faire croire au monde. Il aurait dû être éliminé il y a de nombreuses années!»
Entretemps, le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, qui ont eu un entretien téléphonique, s'étaient dits tous les deux préoccupés par la mort du commandant de la force Al-Qods.
«Démarche imprudente» pour la Défense russe
Le ministère russe de la Défense a qualifié de «démarche imprudente» l’élimination du général iranien par les États-Unis et a estimé que sa mort pourrait provoquer «une brusque dégradation de la situation politique et militaire au Moyen-Orient» et entraîner «des conséquences néfastes pour l’ensemble du système de sécurité internationale».
Le Pentagone a confirmé le 2 janvier avoir tué Qassem Soleimani dans un bombardement à Bagdad. L'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique, a déclaré que les «criminels» l’ayant assassiné seraient la cible d’une vengeance.
*Organisation terroriste interdite en Russie