Un médecin met en garde contre le risque de prendre trop de vitamine D

La vitamine D ne doit être administrée qu’en contrôlant le niveau de calcium et de phosphore dans le sang pour ne pas abîmer les reins, a prévenu, dans un entretien accordé aux médias russes, une néphrologue d’un hôpital moscovite.
Sputnik

La vitamine D est en quelque sorte néphrotoxique, c’est-à-dire qu’elle peut entraîner des lésions rénales. Pour cette raison, elle ne peut être prise que selon le niveau de calcium et de phosphore dans le sang afin d’éviter l'hypercalcémie, a indiqué Nadia Frolova, néphrologue dans un hôpital de Moscou.

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«En cas d’hypercalcémie [taux de calcium excessif, ndlr], il peut bien s’agir d’une dégradation de la fonction rénale», a averti la spécialiste.

Elle a toutefois rappelé que sous les latitudes où se trouve une partie importante du territoire russe, même en été, il y a peu de soleil. Un certain nombre de vitamines sont plus difficiles que d’autres à trouver en hiver, et la vitamine D, aussi appelée «vitamine du soleil», en est la principale. Sa quantité dans le corps dépend des jours ensoleillés de l'année. Les rayons du soleil participent à 80% à l’apport de vitamine D, qu’ils «fabriquent» dans les couches profondes de l’épiderme, alors que l’alimentation n’en apporte que 20% tout au plus.

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