Tout comme en avertissait, le 6 décembre, la Fondation américaine de l'épilepsie, le visionnage du nouvel épisode de Star Wars peut avoir des effets néfastes sur les personnes qui souffrent de cette affection, rappelle le New York Post.
Ainsi, âgée de 19 ans, Emily Suzanne Jones, de la Nouvelle-Orléans, a dû quitter la salle de cinéma après les 30 premières minutes du film. Si elle avait pu regarder les épisodes précédents sans problèmes, celui-ci a des effets spéciaux «trop vifs», a-t-elle précisé.
Megan Wharry, 23 ans (Californie), s’est précipitée aux toilettes lorsqu’elle a ressenti les symptômes qui précédent ses crises. Finalement, elle s’est sentie mieux et est revenue dans la salle, malgré les risques. «Aurais-je dû écouter mon corps? Oui, mais j’ai trop aimé ce film.»
Une mère se plaint également sur Twitter que son fils a dû à plusieurs reprises fermer les yeux au cours du film pour ne pas avoir de crise.
«Je lui murmurait ce qu’il se passait à l’écran. Y a-t-il une chance que le DVD soit édité de manière à ce que les personnes sensibles aux crises puissent regarder?», s’adresse-t-elle au réalisateur, J.J.Abrams.
L’avertissement initial
Une vingtaine de jours avant la sortie du film, la Fondation de l'épilepsie avait appelé les «téléspectateurs photosensibles» à «faire preuve de prudence» pendant le visionnage en raison de plusieurs «séquences d'images et de lumières clignotantes soutenues» capables d’affecter les personnes en question.
En parallèle, Disney a recommandé, dans une lettre envoyée aux exploitants de salles du monde entier, d’avertir leurs clients épileptiques et photosensibles.