La proue d’un bateau en bois récemment échoué sur une plage de l’île Sado, dans la préfecture de Niigata, au Japon, a été examinée ce samedi matin par des garde-côtes locaux qui y ont découverts cinq corps décomposés et deux crânes.
Le bateau a été repéré vendredi 27 décembre après-midi mais, en raison des intempéries, les agents territoriaux ne pouvaient pas procéder à son examen.
Alors que la chaîne de télévision NHK parle de sept corps, Reuters, se référant aux autorités, précise qu’il est encore indéterminé si les deux crânes appartenaient aux corps retrouvés ou à d’autres.
Toujours selon ces médias, la proue portait des inscriptions en caractères coréens, c’est pourquoi les enquêteurs ont à déterminer s’il s’agit d’une embarcation nord-coréenne ou non. D’après Reuters, c’est déjà le deuxième bateau en bois échoué sur l’île de Sado au cours du mois de décembre.
Le nombre d’embarcations nord-coréennes qui pêchent dans les eaux côtières japonaises a culminé en 2018 et reste élevé à ce jour. Tokyo estime que cela est dû à l'augmentation du nombre de navires de pêche chinois au large des côtes de la Corée du Nord. Les navires chinois modernisés et bien mieux équipés poussent les pêcheurs nord-coréens de plus en plus loin au large. Mais, construits dans les années 1970 et 1980, leurs bateaux ne sont pas destinés à naviguer en haute mer et subissent souvent des naufrages.