Le 24 décembre dernier, Cédric O a déclaré que le gouvernement souhaitait ouvrir l’expérimentation de la reconnaissance faciale en temps réel sur les images de vidéosurveillance dans les lieux publics comme les gares, par exemple.
La reconnaissance faciale suscite un vif débat auprès des Français, dont la protection de la vie privée est une priorité. Le 17 décembre, plusieurs députés et experts appelaient à un principe de précaution sur l’adoption de cette technologie dans une tribune publié dans Libération.
«Tout comme les débats relatifs à la bioéthique, la reconnaissance faciale et l’utilisation de nos données biométriques imposent de prendre le temps nécessaire pour que la société tout entière puisse décider en connaissance de cause de l’utilisation de cette technologie dans notre quotidien», soulignait l’auteur de la tribune.
Cédric O martèle l’idée «d’un débat apaisé sur ce sujet, sous la supervision de la société civile et de chercheurs». Un comité d’experts, qui n’a pas encore été nommé, rapporteLes Échos. Mais le journal souligne que deux sociétés françaises, Thales et Indemia, travaillent sur cette technologie. Une utilisation qui est aujourd’hui interdite par le règlement général sur la protection des données (RGPD) sans le consentement des individus. Seules les personnes ayant donné leur accord pourront donc être identifiées, précise Les Échos.
«Ce test aura pour objectif d’avoir des retours sur les différents cas d’usage et sur la performance réelle de cette technologie, ainsi que sur les questions qui se posent», assure le secrétaire d’État au Numérique au Parisien.