«EDF vérifie actuellement quels autres réacteurs pourraient être concernés» par ces «défauts sur des composants de cellules électriques rendant indisponibles des systèmes de secours du réacteur 2» et l'entreprise «procédera au remplacement de ces pièces», précise le gendarme du nucléaire dans son communiqué diffusé sur son site internet.
EDF, qui a déclaré cet incident le 18 décembre à l'ASN, «achève actuellement le remplacement des 28 contacts d'insertion concernés sur le réacteur 2», selon l'ASN.
Les contacts d'insertion sont des éléments de tableaux électriques qui «permettent la mise en service et la mise à l'arrêt des matériels électriques à partir d'ordres automatiques issus du contrôle commande, du système de protection du réacteur, ou d'ordres manuels», précise le gendarme du nucléaire.
Ainsi «en cas de situation accidentelle, la présence simultanée de plusieurs défauts aurait pu conduire à ne pas pouvoir faire fonctionner des matériels de sauvegarde (...) du réacteur, utilisés pour atteindre et maintenir le réacteur dans un état sûr», souligne l'ASN.
Le gendarme du nucléaire précise une liste de six systèmes de sauvegarde «concernés», permettant de refroidir le réacteur, de réduire la pression, de réduire les fuites ou de rabattre les gaz radioactifs.
Le réacteur 2 de Penly est en arrêt pour maintenance et renouvellement du combustible depuis le 27 juillet, selon l'ASN. Son redémarrage est prévu dimanche, selon RTE.