Les inscriptions, qui visent également les politiques, ont été constatées tôt mardi matin à Wissembourg, Ingolsheim, Cleebourg et Riedseltz, communes situées à la frontière avec l'Allemagne, selon cette même source, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).
Le message global est assez confus: «C'est homophobe, anti-juif, anti-politiques mais tout est embrouillé», selon la préfecture, qui parle d'un «amalgame de haine gratuite» visant encore le Président Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump.
Les tags ont notamment été apposés sur la gare de Wissembourg et sur une rame TER ainsi que sur un ancien magasin de bricolage, a-t-on ajouté. Ailleurs, ce sont plutôt des murs de maisons qui ont été touchés.
Une enquête de la gendarmerie est en cours, selon cette même source.
L'Alsace, notamment le Bas-Rhin, est victime depuis plusieurs mois d'une vague d'actes antisémites.
Selon la préfecture du Bas-Rhin, leur augmentation est une «tendance de fond depuis quelques années» : depuis le début de l'année, 37 «faits antisémites, racistes ou anti-migrants» ont ainsi été recensés. Neuf sur dix avaient un caractère antisémite.
Parmi eux, trois profanations de cimetières juifs, commises entre décembre 2018 et décembre 2019 à Herrlisheim, Quatzenheim et Westhoffen. Le ou les auteurs de ces profanations n'ont pas encore été interpellés.