Les autorités de Caracas jugent possibles de nouvelles attaques contre les sites militaires du pays, a fait savoir à Sputnik l’ambassadeur vénézuélien en Russie Carlos Rafael Faria Tortosa.
Le 22 décembre, le ministre vénézuélien de la Défense, le général Vladimir Padrino, a accusé les «branches extrémistes de l’opposition» d’avoir mené une attaque contre une unité militaire dans le sud du pays, qui avait fait un mort.
Pour sa part, le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez, a affirmé que les assaillants avaient été «entraînés dans des camps paramilitaires pleinement identifiés en Colombie» et avaient reçu le «soutien sournois» du Président brésilien Jair Bolsonaro.
«Oui, nous estimons qu’elles [de nouvelles attaques, ndlr] sont possibles […]. Le Président Maduro travaille en permanence avec nos forces armées. Il s’entretient avec les commandants, étudie la situation pour mieux organiser la défense. Nous disposons d’informations sur de possibles attaques et agressions qui pourront venir de partout», a déclaré M.Tortosa.
Crise vénézuélienne
La situation demeure tendue au Venezuela, embourbé dans une grave crise socio-économique, attribuée par le Président Maduro aux nombreuses sanctions économiques prises par l’administration états-unienne contre son gouvernement afin de le pousser à quitter le pouvoir.
De son côté, l’opposition réunie autour de Juan Guaido, reconnu par une cinquantaine de pays comme Président par intérim, accuse le gouvernement d’incurie et de corruption.