Les scientifiques ont enregistré pratiquement en même temps trois signaux émanant d’une seule zone dans l’espace, ainsi que des ondes gravitationnelles. Cela les a poussés à supposer qu’il pourrait bien s’agir de la fusion d’un trou noir et d’une étoile à neutrons. Néanmoins, un peu plus tôt, les spécialistes ont découvert un flux de neutrinos depuis cette même zone et, un peu plus tard, un rayonnement gamma, constate sur Twitter Daniel Hoak, astrophysicien américain.
Selon ce dernier, on ne comprend toujours pas si ces événements sont liés entre eux et comment on pourrait expliquer ces retards.
L'Observatoire IceCube a détecté un flot de neutrinos émanant depuis la zone où les télescopes Ligo et Virgo ont enregistré pratiquement en même temps une augmentation subite d’ondes gravitationnelles. En outre, le télescope de l’observatoire HAWC a répertorié un rayonnement gamma, relève le scientifique.
Il a signalé un lien éventuel entre ces trois phénomènes spatiaux.
M.Hoak rappelle que la fusion de petits trous noirs et d’étoiles à neutrons peut engendrer des ondes gravitationnelles, et que les détecteurs spécifiques Ligo et Virgo auraient bien pu enregistrer ce phénomène précis.
Selon l’Américain, en théorie, le flot de neutrinos et le rayonnement gamma auraient pu eux aussi être à l’origine de la fusion. Néanmoins, le premier a gagné la Terre 43 secondes avant les ondes gravitationnelles, alors que le rayonnement gamma est arrivé 80 secondes après.
«Le suivi de ces événements paraît étrange», a relevé l’astrophysicien, commentant ce mystère de l’espace qui reste entier pour le moment.