«Il y aura un transit de gaz à travers l'Ukraine»: le vice-Premier ministre russe résume les pourparlers tripartites

La Russie, l'Ukraine et l'Union européenne ont réussi à trouver des solutions mutuellement avantageuses concernant le transit de gaz à travers le territoire ukrainien à partir du 1er janvier 2020, a déclaré à Sputnik le vice-Premier ministre russe, Dmitri Kozak.
Sputnik

Débutés jeudi 19 décembre à Berlin, les négociations entre la Russie, l'Ukraine et la Commission européenne sur le transit de gaz russe via le territoire ukrainien se sont poursuivies ce vendredi à Minsk. Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Kozak, a dressé à Sputnik leur bilan.

«Les négociations se sont terminées avec succès, nous avons trouvé des solutions mutuellement avantageuses et mutuellement acceptables pour la Russie, l'Ukraine et, surtout, pour les consommateurs européens», a-t-il déclaré.

Le vice-Premier ministre a assuré: «il y aura transit de gaz à travers l'Ukraine» après le 31 décembre 2019, jour d’expiration du contrat actuel entre le groupe russe Gazprom et la société ukrainienne Naftogaz.

La Russie, l'Ukraine et la Commission européenne sont parvenues à «un accord de principe»

«Nous avons réglé toutes les réclamations réciproques entre Gazprom et Naftogaz, et entre le gouvernement ukrainien et le groupe russe Gazprom. Toutes les décisions nécessaires concernant les volumes de transit pour les cinq prochaines années, les sociétés qui assureront ce transit ainsi sur la dette: toutes les décisions ont été prises. Et nous avons signé un accord tripartite avec l'Union européenne», a-t-il détaillé.

Un porte-parole de Gazprom a également fait savoir que la Russie et l’Ukraine avaient signé un protocole d'accord sur la poursuite du transit de gaz et le règlement des exigences mutuelles.

La suite de l’«accord de principe»

Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne avait annoncé jeudi 19 décembre que, lors des négociations tripartites à Berlin, la Russie, l'Ukraine et l'Europe étaient parvenues à «un accord de principe» à ce sujet. Il avait alors refusé de fournir des détails avant que le texte ne soit entériné par la Russie et l’Ukraine.

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