L’influent quotidien britannique The Economist a reconnu l’Ouzbékistan comme pays de l’année: selon ses analystes, en 2019, cette ex-république soviétique de l’Asie centrale est parvenue à devenir «bien moins despotique».
«Il y a trois ans, l’Ouzbékistan était une obsolète dictature postsoviétique avec une société fermée, marquée par une atrocité et une incompétence exceptionnelles», lit-on dans le journal.
Or, après la mort du Président Islam Karimov et l’arrivée au pouvoir de Shavkat Mirziyoyev, la situation a changé peu à peu: le nouveau gouvernement a notamment «supprimé en majeure partie les travaux forcés» et autorisé les journalistes étrangers à travailler dans le pays, constate The Economist.
Progrès exceptionnels
Bien que l’Ouzbékistan «ait toujours une longue route devant lui», aucun autre pays n’a fait en 2019 de progrès comparables à ceux réalisés par Tachkent, estime le journal. Parmi d’autres candidats au titre figuraient la Nouvelle-Zélande, la Macédoine du Nord et le Soudan.
En 2018, The Economist avait désigné l’Arménie pays de l’année, la république transcaucasienne ayant selon le journal démontré qu’elle «avait des chances pour la démocratie et le renouvellement».