Menées notamment au moyen de vidéos et gifs contenant des lumières stroboscopiques, ces attaques, a précisé lundi l'Epilepsy Foundation sur son site, ont «délibérément ciblé» le mois national de sensibilisation à l'épilepsie, en novembre, lorsque le nombre de malades susceptibles de consulter le compte était «le plus important», relate l'AFP.
Cela met en avant leur «caractère répréhensible», dénonce dans le communiqué la représentante légale de l'association Allison Nichol. «La Fondation coopère pleinement avec les autorités et compte utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire en sorte que les auteurs de ces actes en soient tenus responsables».
«Bien que le nombre de personnes atteintes d'épilepsie photosensible soit réduit, les conséquences peuvent être relativement graves», explique de son côté Jacqueline French, médecin en chef de l'association. «Beaucoup ne sont même pas conscientes de leur photosensibilité avant de faire une crise».
Selon les enquêteurs, Kurt Eichenwald avait reçu sur son compte Twitter un message avec une lumière stroboscopique afin de le punir de ses critiques visant Donald Trump.
Handicapé pendant plusieurs jours après sa crise, notamment pour parler ou se servir de sa main gauche, le journaliste avait indiqué avoir reçu dans les semaines ayant suivi l'incident une quarantaine d'autres messages lumineux.
L'auteur de la première attaque, John Rayne Rivello, un ancien militaire, devait comparaître lundi devant un tribunal de Dallas, au Texas, mais son audience a été reportée au 31 janvier. Il devrait plaider coupable d'agression avec circonstances aggravantes.