L’ancien Président bolivien Evo Morales fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt dans son pays, a annoncé le ministre bolivien de l’Intérieur Arturo Murillo, postant une photo du document sur Twitter.
Le parquet bolivien a émis ce mandat dans le cadre d’une enquête ouverte pour sédition, terrorisme et financement du terrorisme.
L’acte, signé par les procureurs de La Paz, Jimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre «d'arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public».
Evo Morales en exil
Contraint à la démission le 10 novembre, après trois semaines de manifestations contre les résultats de la présidentielle et lâché par l’armée et la police, Evo Morales est d’abord parti pour le Mexique.
Le Parlement bolivien a voté fin novembre une loi organisant la tenue d’élections présidentielle et législatives auxquelles Evo Morales n'aura pas le droit de participer. La date n'en a pas encore été fixée.