L’Autorité de la concurrence a autorisé le 11 décembre sans les conditions particulières le rachat de la part jusqu’à maintenant détenue par la société chinoise Casil Europe dans la société Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) par le groupe Eiffage, est-il publié dans un communiqué de l’institution.
«Les parties à l’opération, Eiffage et ATB, sont simultanément actives sur le marché de l’octroi des concessions aéroportuaires. Toutefois, compte tenu de leur part de marché cumulée, qui reste faible, tout risque d’atteinte à la concurrence a pu être écarté», détaille le texte.
Grâce à ce rachat, l’aéroport Toulouse-Blagnac redeviendra 100% français, alors qu’auparavant 49,9% en étaient détenus par le groupe chinois Casil Europe.
Avant de donner son autorisation, l’Autorité de la concurrence a indiqué avoir analysé «les effets de la concentration sur les marchés de travaux et d’entretien des infrastructures aéroportuaires au titre des effets verticaux».
«Compte tenu de ces éléments, l’Autorité a autorisé l’opération sans engagement», conclut le communiqué.
Le 8 décembre, le groupe Eiffage avait notifié à l’Autorité de la concurrence son intention de prendre le contrôle de la société Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB), qui exploite l’infrastructure de la Ville rose.