Marine Le Pen demande de qualifier les mouvements d'ultragauche de «terroristes»

Estimant que le gouvernement fait depuis plusieurs années preuve de «laxisme et de complaisance» à l’égard de groupes violents d’extrême-gauche, la présidente du RN a exigé que ces derniers soient qualifiés de «terroristes».
Sputnik

Marine Le Pen a demandé jeudi au gouvernement de qualifier de «terroristes» les mouvements d'ultragauche visant les policiers, déplorant que l'exécutif fasse «preuve de laxisme» à leur égard, écrit l’AFP.

«Œil pour œil»: des menaces de mort envoyées au domicile de dizaines de policiers français
Les syndicats Alternative Police (CFDT) et Unité SGP Police FO avaient fait part, la semaine dernière, de leur «effroi» et de leur inquiétude après que des policiers ont reçu des courriers anonymes menaçant leurs familles de représailles, des faits «d'un extrême gravité» pour le ministre de l'Intérieur, rappelle l’agence de presse.

Certains courriers étaient signés ACAB (l'acronyme de «All Cops Are Bastards», ce qui signifie «Tous les flics sont des salauds»). Un collectif anonyme utilisant le même acronyme a récemment lancé un appel à une «nuit bleue» contre les policiers.

«Voilà des années que le gouvernement fait preuve de laxisme et de complaisance à l'égard des groupes ultraviolents d'extrême-gauche, se refusant à prendre la moindre mesure de dissolution à l'instar de ce qui a été fait pour plusieurs groupuscules de l'ultradroite», déplore dans un communiqué la présidente du Rassemblement national.

«Compte tenu de l'intégralité des faits, de la gravité des menaces et des intentions criminelles clairement manifestées, le Rassemblement national demande au gouvernement de considérer ces mouvements comme des groupes terroristes», clame-t-elle.

«Ce qui implique qu'ils soient suivis, analysés et traités comme tels et que leur soient appliqués la législation et les textes en vigueur en la matière».

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