Tornike K., tué en août en plein cœur de Berlin, était un homme «très cruel et sanguinaire», a précisé à Paris le Président russe devant la presse après un sommet quadripartite sur le conflit ukrainien.
Vladimir Poutine a indiqué que Moscou allait expulser des diplomates allemands, une réplique attendue, mais qu'il ne s’agissait pas d'«une crise» entre les deux pays. Pour lui, «ce n'est pas correct d'expulser des diplomates qui n'ont rien à voir» avec cette affaire.
«Il faut trouver les coupables et, avec la chancelière [Angela Merkel], on va tout faire pour aider nos collègues allemands», a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a, quant à lui, tenu à souligner que si nécessaire, la France se montrerait solidaire dans le cas de l’incident de Berlin, comme ce fut le cas avec l’affaire Skripal.
Le 4 décembre, l'Allemagne avait annoncé que deux membres de l'ambassade russe, auquel le gouvernement allemand reproche de ne pas «coopérer» à l'enquête, devaient immédiatement quitter le pays.
Pour la justice allemande, le crime a été commis «soit pour le compte d'entités étatiques de la Fédération de Russie, soit pour celui de la République autonome tchétchène».
Vladimir Poutine a affirmé que Tornike K. avait «participé de manière active à des activités séparatistes» et était recherché par les services russes, notamment pour avoir «organisé des explosions dans le métro de Moscou».