Lundi 9 décembre, des chasseurs russes Su-35 auraient intercepté des avions de l’armée israélienne, a indiqué le site avia.pro, se basant sur les informations de «Syrian Military Capabilities». Ceux-ci prévoyaient d’attaquer la base militaire syrienne T-4 à Homs. Les avions russes prêts au combat auraient décollé de la base de Khmeymim, ce qui aurait effrayé l’aviation israélienne, qui a interrompu son opération.
Selon les informations révélées par avia.pro, il ne s’agit pas de la première interception de ce genre pour l’aviation israélienne, qui aurait pu perdre ses appareils si les systèmes de missiles sol-air S-300 avaient été utilisés. L’espace aérien du sud de la Syrie reste étroitement surveillé par la Défense russe.
Cependant, il n’y a pas encore eu de commentaire ni de confirmation du côté russe. Tsahal (l’armée de défense israélienne), cité par Channel 12 (Israël) aurait nié ces allégations.
Les bombardements israéliens en Syrie
Mercredi 20 novembre, Tsahal avait revendiqué des frappes de «grande ampleur» sur des sites militaires iraniens en Syrie. Selon Benyamin Netanyahou, il s’agissait d’une réponse aux tirs de roquettes la veille en provenance du territoire syrien, dirigés contre Israël. Au cours de l’année, plusieurs frappes contre la Syrie avaient déjà été attribuées à Israël.