Interrogé pendant une conférence de presse conjointe avec le haut représentant de l’Union Josep Borrell sur les résultats de la réunion du lundi 9 décembre au format Normandie, le ministre français des Affaires étrangères s’est d’abord félicité du fait qu’elle se soit tenue, avant de revenir sur ces «petits gestes» qui annonçaient des conditions favorables.
«D’abord, cela s’est passé. Parce qu’une réunion en format Normandie n’avait pas eu lieu depuis trois ans. Cette réunion s’est passée. Elle a sans doute était facilitée par les initiatives qu’avait prises le Président Volodymyr Zelensky, en particulier de permettre l’ouverture de trois points de passage. Il y a eu aussi des échanges de prisonniers. Donc il y avait de petits gestes qui s’accumulaient … et qui créaient les conditions pour que cette rencontre ait lieu», a signalé M.Le Drian.
Retour vers une logique positive
Il a ajouté que la réunion avait permis de progresser sur de nombreuses questions comme le cessez-le-feu, le déminage, l’échange de prisonniers et l’ouverture de trois points de passage.
«Nous sommes rentrés dans une logique positive, avec à chaque fois des avancées. Il importe maintenant que sous le contrôle de l’OSCE ces avancées puissent être concrétisées », a souligné le chef de la diplomatie française.
Sommet au format Normandie
Le sommet au format Normandie s’est déroulé le 9 décembre au palais de l’Élysée, rassemblant une nouvelle fois les dirigeants de Russie, d’Ukraine, d’Allemagne et de France afin de régler la situation en Ukraine.
Un nouveau sommet dans le même format devrait se tenir dans les quatre prochains mois. Le dernier entretien de ce type s’était déroulé trois ans plus tôt, en octobre 2016.