Perquisition à LFI: Mélenchon condamné à 3 mois de prison pour «rébellion, provocation et intimidation»

Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a été condamné lundi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bobigny pour rébellion et provocation lors de la perquisition agitée au siège de son parti en octobre 2018.
Sputnik

Le juge a suivi les réquisitions du parquet et M. Mélenchon devra également s'acquitter d'une amende de 8.000 euros. Le député Bastien Lachaud, l'eurodéputé Manuel Bompard, le président de l'association «L'Ere du peuple» Bernard Pignerol et Muriel Rozenfeld, l'attachée de presse du mouvement, sont quant à eux condamnés à des amendes entre 2.000 et 7.000 euros.

«A l'évidence, c'est un jugement politique», a déclaré Jean-Luc Mélenchon en sortant de la salle d'audience.

Seul le député Alexis Corbière a été relaxé après la perquisition houleuse menée le 16 octobre 2018 au siège de LFI dans le cadre de deux enquêtes préliminaires du parquet de Paris: sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise - confiées depuis un an à des juges d'instruction.

Perquisition mouvementée

La perquisition en question avait été menée au siège parisien de LFI dans le cadre des enquêtes sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise.

Devant des caméras, Jean-Luc Mélenchon avait alors appelé ses proches à «enfoncer la porte» pour entrer dans les locaux perquisitionnés. On le voyait également bousculer un représentant du parquet ainsi qu'un policier qui tentait de s'interposer, rappellent les médias.

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