Ce 3 décembre, environ 400 stations-service sont à sec en raison du blocage de cinq dépôts pétroliers dans l'ouest du pays par des professionnels du BTP, rapporte RTL, ajoutant que 400 autres sont en rupture partielle.
Selon Franceinfo, près de 500 stations-service sont en rupture totale et environ 70 sont en rupture partielle.
Les blocages s’étendent aux dépôts de Vern-sur-Seiche, de Brest, de Lorient et du Mans dans l’ouest du pays, particulièrement touché par la grogne sociale. Parallèlement, tandis que le mouvement prend de l’ampleur en vue de la grève du 5 décembre, les premières pénuries ont été signalées en Île-de-France et dans la région de Marseille.
Le préfet du Finistère réquisitionne des stations-service
Le 1er décembre, le préfet du Finistère a pris un arrêté permettant l’approvisionnement privilégié des véhicules prioritaires dans plusieurs stations-service du département.
Il a évoqué «la diminution des stocks disponibles dans les grandes agglomérations et des difficultés d’approvisionnement qui en résultent pour les services chargés d’une mission prioritaire». Plusieurs sites ont été réquisitionnés pour faciliter l’accès au carburant des véhicules de secours notamment.
Les gendarmes débloquent le dépôt pétrolier de Rennes
Dans la nuit de lundi à mardi, les accès au dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, dans la banlieue de Rennes, ont été libérés afin d'assurer l'approvisionnement des stations-service, a annoncé la préfecture.
«L'opération s'est déroulée dans le calme. Les approvisionnements des camions citernes vont pouvoir reprendre à partir de 9h30», a indiqué à l'AFP Augustin Cellard, directeur de cabinet de la préfète d'Ille-et-Vilaine Michèle Kirry. Deux personnes ont été placées en garde à vue, selon M.Cellard.
Le 5 décembre sera marqué par le premier jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.